L’escape game : un état d’esprit au service du recrutement

Depuis sa création au Japon en 2007 et son implantation en France en 2013, l’engouement pour les Escape Games ne se dément pas. Outre l’aspect ludique indéniable d’un divertissement, il offre, par l’état d’esprit qu’il engendre, une opportunité sans précédent aux entreprises en quête de nouvelles expériences de recrutement.

Le concept de l’Escape Game

L’équipe constituée en amont de 3 à 6 personnes est enfermée dans une pièce, la dark room, dont elle pourra sortir après avoir résolu un certain nombre d’énigmes. Le concept offre de larges possibilités d’interprétations : le « RedbullMindGamer » a fait le choix d’utiliser des écrans tactiles informatiques diffusant des jeux interactifs aux formes géométriques diverses et colorées, qui nécessitent observation, logique et maîtrise tactile du matériel.

L’ambiance qui règne, tout au long de l’Escape Game, de la phase préparatoire au débriefing, se décline autour d’esprits dont les joueurs doivent faire preuve. Dans un « espace-temps » clos, l’individu, emporté par le jeu, livre des facettes de sa personnalité, des capacités, des soft skills et des compétences difficilement identifiables lors d’un recrutement « plus classique ».

Un jeu où l’esprit d’ouverture est de mise

Une équipe, constituée pour la partie, de joueurs aux âges et métiers différents, sort très vite de la zone de confort que composent les rites ou les us et coutumes d’un groupe. La prise de contact se déroule naturellement sous l’aspect d’un speed dating, dont l’objectif est de comprendre le niveau d’expertise de chacun et de mettre en place la stratégie de jeu de l’équipe. Ni évaluation, ni jugement, place à la concertation pour réussir.

Challenge et esprit de compétition

Avant d’entrer dans la dark room, le tableau d’affichage des scores, mis à jour en temps réel, rappelle aux joueurs le niveau de performances attendues. Le challenge se vit : cris et exclamations ont une intensité proportionnelle à l’implication et au stress des joueurs. Car la pression du temps s’exerce via des comptes à rebours installés sur les écrans : l’enjeu est de gérer le stress individuel et collectif face au niveau de difficultés grandissant.

L’esprit coopératif et collaboratif

Les membres du groupe se répartissent naturellement devant les écrans, divisant ainsi les tâches afférentes à chaque jeu. Autour de l’objectif commun, chaque membre s’implique de façon différente, en fonction de son niveau de compréhension ou d’expertise. Au premier blocage, une coordination se met en place dans une mutualisation des compétences.

L’esprit de communication

Le mode de communication est rapide efficient et efficace : sortir immédiatement des impasses du jeu génère des codes propres au groupe qui vont chercher leur relation dans les registres sensoriels, notamment le registre visuel et auditif.

L’esprit entrepreneurial de l’Escape Game

D’un jeu ludique qui requiert de prime abord dextérité, rapidité et logique, c’est bien d’autres capacités qu’il sollicite : adaptabilité à un nouvel environnement, agilité de fonctionnement, créativité, confiance en soi, sociabilité, tolérance, résilience, écoute. Ces aptitudes sont celles qui constituent, pour la plupart, les qualités des entrepreneurs.

L’étude de la Dares « Les métiers en 2022 », annonce 800 000 postes à pourvoir en raison du Papy Boom et l’émergence de nouveaux métiers initiés par les transformations techniques ou organisationnelles. Les entreprises, dans l’incertitude et la complexité qui caractérisent le monde économique dans lequel évolue notre société, auront à faire appel à d’autres méthodes de recrutement pour identifier les futurs collaborateurs. L’Escape Game, travaillé en partenariat avec le service RH, pourra figurer en bonne place dans ces nouveaux process.