Recruter : quelques bonnes pratiques

Le recrutement est un sujet sensible à l’heure où les entreprises ont des difficultés à trouver les bons profils alors que le taux de chômage est toujours à un haut niveau en France. L’enquête « Tendances du recrutement en France » réalisée par LinkedIn met en évidence les attentes des candidats dans la façon dont ils souhaitent être recrutés. L’enseignement à tirer de cette analyse est un déficit d’informations à combler de toute urgence par la mise en place de bonnes pratiques simples et efficaces !

Des professionnels en veille sur le marché du travail

Avec 83% de professionnels en veille active ou passive, le marché du travail confirme sa tendance à l’opportunité de nouvelles perspectives de postes, à condition de garantir la confidentialité et de fournir des informations clés.

Culture, valeurs et vision : initier le marketing RH

Si les valeurs de l’entreprise sont principalement déclinées sur le site Corporate de l’organisation, la culture d’entreprise est peu visible par les membres externes. Le marketing RH a pour vocation d’améliorer la visibilité de l’entité dans un marché de l’emploi concurrentiel, notamment dans les métiers en tension.

Dans cette perspective, la marque employeur présente 2 volets, le positionnement RH et l’image employeur ; en réponse à un double enjeu relatif à la réalité du quotidien du salarié et à la perception qui peut en être faite via la communication interne ou externe.

La démarche marketing RH s’appuie sur une compréhension des attentes des salariés : le stress généré par la recherche d’emploi et le souhait de confidentialité demandé par les potentiels candidats sont des facteurs à prendre en compte. La description du process et la présentation des différents interlocuteurs participants au recrutement apporte une réponse à ces requêtes tout en favorisant l’expérience candidat.

Miser sur les collaborateurs de l’entreprise

Dans un contexte où la théorie du complot a de nombreux adeptes alors que conjointement la webosphère devient source de vérité, l’entreprise doit démontrer son exemplarité et son authenticité : « Dire », c’est bien, « faire », c’est mieux. Qui alors, mieux que les salariés, peut investir la planète communication ?

Du simple pack « communication » à fournir aux salariés pour publier des informations communes, tel que le chiffre d’affaires ou encore la stratégie, l’entreprise, consciente de la valeur ajoutée du collaborateur dans sa prise de parole, peut les encourager à investir de nouveaux champs.

De l’interview pour expliquer l’activité journalière dans l’exercice de ses fonctions, aux avis écrits par les alternants en fin de cursus et publiés sur le site ou les réseaux sociaux, aux vidéos réalisées au cours des évènements représentatifs de la culture, les moyens sont nombreux et de nature à renforcer la cohésion des équipes.

Créer des communautés

Le poids des réseaux s’intensifie d’années en années et confirme une forte tendance à l’émergence d’un esprit de communauté. Groupe d’alternants, vivier des candidatures spontanées, ou encore de salariés en retraite, communautés organisées par « cœur de métier » et enfin partenariats Ecole-entreprise, les tribus créent des liens dans des microcosmes qui ont des ramifications dans la sphère privée de chaque contributeur. La cooptation peut ainsi se développer, à moindre coûts et avec un fort taux d’efficacité et d’efficience.

Le recrutement ainsi que ses outils entre en mutation : la plateforme bob-emploi lancée en partenariat avec Pôle Emploi en est une nouvelle démonstration. A l’entreprise de détourner les moyens et les outils dont elle dispose pour réaliser sa transformation.