La reconversion s’inscrit de plus en plus comme une évidence dans un monde en phase de mutation et d’évolutions des métiers. Loin de cette certitude, la personne qui questionne son projet ou son avenir professionnel se heurte à 5 freins principaux qui entravent sa réflexion et son changement.
L’âge et la hantise de l’échec : les premiers freins à la reconversion
L’ âge… « pas sage ! »
Trop jeune pour déjà s’interroger en profondeur sur un sens qu’on ne trouve plus à une orientation professionnelle qui semblait mûrement réfléchie. Comment avouer à son entourage que ces années d’études accumulées et financées au prix de nombreux sacrifices ne trouvent pas leurs finalités dans un métier ou un contrat de travail ?
Trop âgé pour engager une démarche dont les conséquences impliquent un entourage familial dont on a, en responsabilité, la charge. D’ailleurs reconnue dans son domaine par un haut niveau d’expertise, cette question est considérée davantage comme une accumulation de fatigue ou un simple saut d’humeur qu’une profonde remise en cause.
Le risque… « pas d’assurance ! »
La reconversion implique une modification identitaire qui se réalise au fil du temps et suppose de se faire aider par un professionnel. ARM Formation peut accompagner les personnes qui souhaitent opérer une reconversion professionnelle : cliquez ici pour en savoir plus. La reconversion professionnelle est la perte d’une ancienne identité, avec son image et ses représentations qu’il faut remplacer par une nouvelle posture. Cette dernière peut inclure le parfait anonymat : hier ingénieur reconnu dans un grand groupe, demain restaurateur dans une petite ville de province… Est-on prêt à l’abandonner ?
Ces changements majeurs présentent également le risque de ne pas réussir un projet qui a mobilisé toutes les énergies pour relever les défis auxquels il a fallu faire face. Il n’existe hélas aucune garantie en cas d’échec ! C’est un frein au moins audacieux.
Le manque de confiance et la peur du regard des autres
Le regard de l’autre… « pas d’égard ! »
Il suffit d’évoquer son intention et son idée pour entendre toutes les mises en garde de l’entourage personnel et professionnel. Souvent de bonne foi, elles traduisent la peur de ceux qui les formulent. Eux-mêmes dans la totale incapacité de réaliser un tel exploit.
Certaines remarques sont cependant judicieuses : formulées positivement, elles sont des moyens de développer l’analyse des enjeux et ainsi de réduire le risque. Elles démontrent l’intérêt porté à la personne et à l’idée. Mais la pression sociale reste très forte : quitter un emploi stable en CDI pour un métier nouveau, sans garantie de contrat long terme semble une ineptie pour certains et une prise de risque inconsidérée pour d’autres.
Le déficit de confiance en soi… « pas capable ! »
Changer de métier passe immanquablement par l’identification de ses compétences et de ses ressources pour atteindre son objectif. Peu formé à s’interroger sur ces 2 points, la première réaction à ces 2 interrogations est un immense blanc. Ce n’est pas un silence de réflexion, c’est un grand vide, celui au cours duquel les incapacités et les échecs prennent le pas sur les réussites et les habiletés.
La peur de se transformer… « pas formé »
Nombreux sont ceux qui s’interdisent d’entrer dans un nouveau métier par manque du diplôme ad hoc. Or, le recours à un cursus diplômant est un parcours semé d’embûches pour un salarié. Entre un CPF dont le volume horaire ne correspond pas à celui de la formation ou le CIF qui ne couvre pas les frais financiers, il reste la VAE qui n’apporte aucune réponse au besoin initial.
A tous ces freins s’opposent la volonté d’échapper à l’ennui et la certitude de pouvoir mener une autre vie…
C’est ce qu’illustre avec force le morceau « Une Autre Chance » extrait de l’album de l’artiste lyonnais EURÊKA.