Manager les freelances : la relation

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L’adaptation des entreprises aux profondes mutations environnementales incitent les consultants à envisager les nouveaux métiers de demain. Corrélés à cette évolution, les modes de travail évoluent : les nouvelles générations, innovantes dans leur process et passionnées de leur domaine d’expertise, sont en demande d’indépendance dans leur mode de fonctionnement.
Dépasser le simple acte d’achat d’une prestation de service externe pour initier la gestion responsable d’une relation vers une réussite commune : voilà un challenge inédit.

Des valeurs comme socle du management

Une relation sereine s’établit sur une connaissance approfondie et le respect des valeurs mutuelles dont le tronc commun est la base d’écriture du code d’éthique et des affaires. Même si celui-ci n’est pas formalisé, il reste la référence au mode de fonctionnement commun.
La fidélisation du Freelance repose sur des valeurs partagées : les « marketer » sera le plus sûr moyen de le rendre méfiant et peu enclin à la collaboration.

Une relation mutuellement bénéfique

Les forces en présence s’appuient sur des ressources différentes et complémentaires dont le rapport s’annule par voie de fait : les uns sont titulaires d’un haut degré d’expertise qui nécessite agilité et souplesse dans l’innovation, les autres sont riches d’une histoire qui s’inscrit dans le temps avec des process qui stabilisent l’activité.
Envisagée sous cet angle, la relation client-fournisseur s’inscrit dans une démarche de Développement Durable, au profit des intérêts de chacun, bien loin des « négociations achats » dont l’objectif est de tirer le meilleur profit pour soi.

Une communication transparente sur la stratégie du donneur d’ordre

La stratégie, réfléchie dans les Codir, est la vision long terme d’un positionnement économique qui sera source de richesse pour l’organisation. Dans cette perspective, elle est souvent tenue secrète pour les non-initiés. Cependant, abordée dans le champ de la RSE, l’entreprise a le devoir de tenir compte des intérêts des Parties Prenantes, donc du Freelance.
Informé des orientations qui pourraient avoir un impact sur son activité, il peut alors décliner son propre plan dans la maîtrise concertée des risques.

Une veille technologique co-alimentée

L’accès aux réseaux respectifs des deux parties sont autant de sources multiples d’informations pour comprendre les enjeux et les leviers des mutations actuelles : technologiques, culturelles, sociales et managériales.
La mutualisation de ces apports et la confrontation de leurs interprétations alimentent les approches prospectives et contribuent aux innovations ou aux adaptations dans le contexte actuel d’incertitude des marchés.

La création d’un partenariat à long terme

Les freelances sont tributaires de la taille de leur structure : une signature de contrat représente parfois plusieurs semaines ou mois de travail. Une perte de client peut mettre l’entreprise en grande difficulté. La signature d’un engagement long terme donne ainsi une visibilité accrue pour engager les ressources organisationnelles, financières et humaines nécessaires à leur développement et à leur pérennité.

Un contrat freelance s’inscrit dans la chaîne de valeur de l’entreprise et se tisse dans une relation de confiance selon une trame respectueuse des droits, devoirs et intérêts de chacun.